Le randori, pratique libre ou expression libre a une place prépondérante et cruciale dans l’évolution du niveau de chaque pratiquant.
Mais il faut retenir et comprendre que le randori malgré ses diverses formes (nage komi: projection d’un même mouvement avec chutes, yaku soku geiko : actions ou réactions spécifiques suggérées par le professeur ou par les deux partenaires, kakari geiko : attaques et projections d’un partenaire.) n’est pas un shiai (compétition) où le résultat est le but ultime.
C’est donc avec un esprit ouvert qu’il faut le pratiquer.
Le but du randori n’est pas de prouver, mais d’apprendre, de découvrir.
L’ambiance coopérative, positive, lors des randoris à l’intérieur du dojo doit être imposée par le professeur en fonction des degrés de randori déterminés par plusieurs facteurs:
- le niveau des pratiquants
- but et objectif du randori (compétition à court ou à long terme etc..)
En randori il n’y a pas d’adversaire, mais deux partenaires qui doivent avoir du plaisir à pratiquer.
Ils doivent donc s’opposer avec une résistance raisonnable et accepter de jouer le jeu pour qu’ils puissent développer de bons réflexes, de bonnes sensations et faire ensemble des progrès tangibles.
Le randori doit être à la portée de tous et avec tous.
Il faut retenir que le randori exécuté de façon réaliste est avec un bagage technique adéquat, un élément clé pour obtenir des progrès tangibles, sans oublier une préparation physique et mentale. Lors des randoris, il n’y a pas d’arbitre, mais il est impératif que les règles soient respectées intégralement.
Sauf pour étude spécifique des techniques (debout ou au sol), le randori devrait se faire en enchaînement debout/sol ce qui représente une des clés du succès lors des compétitions.