Le judo tire son origine du Japon, où le salut revêt une très grande importance dans les coutumes et de ce fait il fait partie intégrante de la pratique.
Le fait de s’incliner est une expression que l’on retrouve dans plusieurs civilisations, et ce, depuis très longtemps. C’est une marque de respect, cela ne relève d’aucun rite religieux et d’ailleurs ne se fait pas de la même façon. Il a la même signification qu’une poignée de main, l’accolade, etc.
Le salut doit se faire à plusieurs occasions durant la pratique, soit debout (ritsurei) ou à genoux (zarei) dépendamment les circonstances :
- debout quand on monte ou descend du tapis, tourné vers le kamiza.
- à genoux pour commencer et finir le cours.
- debout ou à genoux avant et après avoir travaillé avec un partenaire en tachi waza ou en ne waza.
Le salut qu’il soit fait en groupe ou à un partenaire est un rituel qui ne doit pas être bâclé ou exagéré. Il doit être exécuté avec simplicité et sincérité après que l’on se soit assuré que le judogi est bien mis et la ceinture correctement nouée. Il reflète souvent les traits de caractères de celui qui l’exécute.
Comment saluer ?
Le salut à genoux (zarei) :
- Le salut à genoux se fait au début et à la fin des cours ainsi que pour le travail en ne waza.
- Les deux partenaires à genoux sont distants d’environ un mètre, les orteils allongés et collés et les genoux écartés d’environ deux poings.
- Les deux judokas s’inclinent légèrement, simultanément en gardant le dos droit, les fesses doivent rester sur les talons et se faire avec calme et sincérité.
Le salut debout (ritsurei) :
- Le salut debout se fait debout chaque fois que l’on invite quelqu’un à pratiquer.
- Les deux partenaires debout sont distants d’environ deux mètres, talons joints, pieds en V, les bras le long du corps. Les deux judokas s’inclinent légèrement, simultanément. Il se fait calmement et avec sincérité.